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(383) SOUS LE RÈGNE DE CHARLES VI. 143
de ce present mois de juillet, parmy laquelle ce brevet est annexé, est signée du seing manuel de feu maistre Jehan Blondel, jadiz advocaten Parlement, dont ilz l'avoient veu et avoit acoustumé de user, et le dit Andry que ycelle cédule estoit signée du dit seing, et que le contenu en la dicte cédule est le testament ou derreniere voulenté du dit de-funct, et avoit esté present quant ycelui defunct avoit fait son dit testament par la maniere contenue en ycelle cédule, et ycelle avoit veu signer par le dit defunct en son vivant. Fait l'an mil un0 et quatre, le mercredy ixejour de juillet. J. Bovyeux. R. le Pionnier. Gollacio facta est.
(Archives Nationales, x1* 9807, fol. nô v°.)
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XVI.
i4o5, 26 février.
TESTAMENT ET CODICILLES DE JEAN CANARD, EVEQUE D'ARRAS.
Jean Canard, docteur en théologie de la maison de Sorbonne, évèque d'Arras, n'était en 1370 que simple avocat au Parlement de Paris, comme l'indique l'adhésion qu'il donna le 16 mars de cette année, au nom de Pierre de Bornaseau, maître des Requêtes de l'hôtel, à l'élargissement provisoire de Jean d'Orgesy, chevalier, prisonnier au Châtelet (Arch. Nat., x.10 21 ). Il devint avocat du roi le 3 février 138 o au Heu et place de Guillaume de Sens reçu président (ibid., x2iio,fol. 94 r°) et, le 3o août suivant, fut pris pour arbitre, avec le célèbre Jean des Marais, dans un conflit de juridiction qui s'était élevé entre l'évêque et le chapitre de Paris (Arch. Nat., xlc 4i, 42). Antérieurement à cette époque, il était revêtu de dignités importantes à Paris et à Reims; ainsi, le 12 septembre 1.379, on 'e v0't' comme chanoine de Notre-Dame, prendre part au sein du Parlement à une délibération touchant la construction projetée d'un nouveau pont à la pointe du Palais (Arch. Nat., x1* 1471, fol. 245 r°). Un accord du i5 novembre 1378 nous apprend que Jean Canard était alors chanoine et vidame de l'église de Reims (Arch. Nat., xlC 37). Ses mérites le firent apprécier de Charles V, qui le chargea, avec quelques-uns de ses familiers, de surveiller l'exécution de son testament (L. Delisle, Mandements de Charles F, n° 1956). Dès les premières années du règne de Charles VI, il figure parmi les membres du conseil du roi, et en
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